2e visio (5e2) : Le meilleur article relatant la visio

Vous trouverez ci-après l'article que le jury a sélectionné. Bravo à Eva ! 

 Lors de l’interview de Nicolas Croizé, nous avons pu traiter des conditions dans lesquelles Nicolas vit dans les terres australes, de ce qu’il fait au quotidien, des êtres vivants  qui habitent dans les terres australes, des menaces pour les êtres vivants et du climat. 

Si vous voulez en savoir plus, cet article est fait pour vous. Avant de commencer je tenais à dire que l’interview s’est très bien passée !

Tout d’abord nous avons pu parler de l’atmosphère qui régnait entre ses coéquipiers et lui, de ce qu’il ressentait et de son parcours . Il a pu nous dire qu’il y avait une bonne entente entre ses coéquipiers et lui, ils ont tous entre 25 et 30 ans que l’atmosphère était agréable. 

Contrairement à ce que certains peuvent penser Nicolas ne trouve pas ça très dur de vivre à l’extérieur de la ville, même si sa famille lui manque un peu ainsi que ses amis, il peut les appeler 2 heures par mois avec des téléphones. Il trouve ça même agréable de vivre dans sa petite bulle au milieu de la nature. Il a toujours aimé les animaux, la nature et se balader dans la forêt. C’est depuis le collège qu’il a commencé à vouloir agir pour la protection des animaux. Il a d’abord cherché à être biologiste. Puis vers 20-25 ans il a eu comme objectif de partir pour Crozet. Maintenant il est ornithologue et il s’occupe des oiseaux. 

Son oiseau préféré est l’albatros. C’est le plus grand oiseau de l’île. Il fait 3m50 les ailes dépliées. Puis nous avons pu parler de ce qu’il pouvait faire au cours d’une journée et des conditions de vie. Il nous a raconté que le jour où nous avons fait la visioconférence, ses coéquipiers et lui étaient aller chercher des albatros pour voir s’ils avaient pondu des œufs. Les scientifiques travaillent beaucoup, ils vont étudier la météo. Nicolas et ses coéquipiers vont attraper certains oiseaux pour voir combien ils ont de poussins, quelles sont leurs différentes relations et ils leur posent des bagues. Les oiseaux vont être un peu stressés sur le moment où ils vont poser les bagues, mais il n’y en a pas beaucoup qui s’en font poser. Ils laissent certaines espèces tranquille. 

Lorsque l’équipe observe les oiseaux, ils se mettent à une certaine distance, même si les animaux ne fuient pas (parce qu’ils n’ont pas l’habitude des hommes, ils ne savent pas qu’il peut être un prédateur), ils utilisent des jumelles. Ils se déplacent uniquement à pied sur l’île, excepté pour les marchandises, ils ont un quatre quatre. Ils n’ont jamais manqué de nourriture, ils ont alimenté par un bateau. En revanche, il y a souvent des coupures d’électricité. 

Ensuite nous avons pu parler des différents êtres vivants qui vivaient sur les terres australes, et des menaces qui les menaçaient. Il nous a d’abord parler des différentes espèces d’oiseaux qu’il pouvait y avoir sur ces terres comme : le cormoran croisé, la manchot papou, l’albatros, la stère, le canard ditone, le gorfou macaroni, le manchot royal… 

Pour commencer il y a autant d’oiseaux sur ces terres parce qu’ils n’ont pas de prédateurs et que l’homme est très peu présent sur l’île. Il y a deux millions de manchots dans le monde et 1 millions de manchots se trouve sur les terres australes. Certes ils n’ont pas de prédateurs mais ils ont une grosse menace : le réchauffement climatique ! Depuis l’été dernier il y a eu une grosse montée de chaleur il a fait 22°C, alors que normalement il est censé faire 10°C. Il y a 14 espèces menacées sur les terres australes. 

L’UICN prend les informations sur les animaux pour savoir si ils sont en voie de disparition ou pas. Les oiseaux trouvent leurs ressources alimentaires dans l’eau : les poissons et les pieuvres. Dans les êtres vivants qui vivent sur les terres australes, certaines sont natives et d’autres sont introduites. C’est à dire qu’il y a des animaux qui sont venus naturellement et d’autres non. Par exemple, ils ont ramené des lapins sur l’île, mais les rats ne sont pas venus parce qu’ils l’ont voulu, ils sont descendus des bateaux. 

Nous pouvons remercier Nicolas Croizé et son équipe de nous avoir fourni toutes ces informations.  

A bientôt !

Eva S.